En ce moment, j’ai une ado de 6 ans à la maison. Son tempérament ordinairement calme et sage est en train de céder du terrain à une petite furie qui a décidé de jouer les rebelles. Bon. C’est le jeu ma pauvre Lucette. Hier soir pourtant, j’avais moyennent envie de jouer. Juste après le dîner, mon ado 1.0 a décidé qu’elle allait faire une colère, une vraie, avec roulements par terre, larmes, cris, hurlements et toute la panoplie des « je t’aime plus pour toute la vie » et autres « t’es plus ma maman ». Sans me vanter, j’ai ordinairement une certaine maîtrise de ce genre de situation, où je sais qu’il suffit de laisser souffler la tempête pour qu’elle s’arrête. L’habitude, peut-être. Mais hier soir, j’ai eu comme un gros ras-le-bol, une overdose, et un grand besoin de me sentir soutenue, en l’absence d’un GentilMari en déplacement. Partant du principe que dégoter une copine dispo à 20 h, prête à écouter au téléphone mes doléances sans broncher (alors qu’elle expérimentait sûrement le même scénario chez elle), relevait des grandes manœuvres, j’ai opté pour une solution bien plus simple : j’ai tweeté ! Tandis que Sixans claquait la porte sous l’œil médusé de Troizans – elle qui pensait qu’elle était la détentrice en chef des grosses colères qui fâchent… –, j’ai calmement dégainé l’iPhone pour tapoter : « Là, maintenant, tout de suite, ça me fait du bien de savoir que ma fille n’est pas la seule à jouer les rebelles », à l’adresse d’une autre maman avec qui nous avions échangé un peu plus tôt dans la journée sur nos ados respectives. À peine deux minutes plus tard, cette maman me tweetait le mot magique : « Solidarité ! ». Et hop, c’était reparti pour un tour, j’avais téléchargé suffisamment d’énergie pour reprendre la main et tenter de finir la soirée dans le calme. Un iPhone, un compte Twitter, le voilà le trousseau idéal de la mère de famille 2011.
C’est tout toi, ça ! :-)
Promis, je ne tweete pas au volant ;)
Les ados d’aujourd’hui vivent une double vie dans la famille grâce au portable et SMS avec leur tribu et ça agace beaucoup leurs parents.Mais pour les ados de demain, les nôtres dans 10 ans, ce sera bien différent ! Car on aura eu le temps de prendre une bonne avance. Ha ha, en voilà une bonne nouvelle. Vive les parents 3.0 !
Twitter comme réseau de soutient psychologique entre pairs, ça se tient ^_^
Voilà, un réseau de soutien psychologique entre mèresquiessaientdassurermaisquisontparfoisunpeufatiguées ! ;-)
Heu… 6 ans, elle n’est pas encore une ado, ni même une pré-ado, c’est une enfant, Les enfants font (parfois) des caprices, les ados ont d’autres arguments, bien plus… Cinglants en cas de conflit.
Cher JohnHeu… C’est un blog… des chroniques… avec beaucoup de 2e degré dedans, qui me font parfois comparer une enfant de 6 ans à une ado, ou l’ipad à un paquet de nouilles.
Avec tellement de 2e degré que je mets le pluriel là où le singulier aurait suffi : il fallait lire « qui me fait comparer ».